L'eleganza del riccio

J'ai balancé mon livre à la fin de ma lecture. Bon, c'était pour gagner plus de points aux Olympiades de lecture mais aussi parce que j'avais la rage. Je vais essayer de donner mon avis sans spoil. J'ai eu beaucoup de mal à accrocher, déjà parce que la littérature contemporaine n'est pas ma tasse de thé de base, mais aussi parce que la plume de Muriel Barbery est souvent difficile à suivre et pleine de mots compliqués. J'aime à dire qu'elle a une plume pompeuse, ou alors c'est le personnage de la concierge qui parle comme ça et qui la rend assez difficile à aimer car méprisante. J'ai cependant beaucoup aimé le point de vue de Paloma, la jeune fille suicidaire, car elle parle d'une façon plus compréhensible et avec beaucoup d'humour. J'ai eu du mal pendant la première moitié du livre, mais la seconde moitié était vraiment super ! L'action commençait enfin, moins de bla-bla inutile et compliqué et plus d'humour ! J'étais en train de me réconcilier avec Muriel quand tout à coup... la fin. C'est une des fins les plus frustrantes que j'ai jamais lu et je ne vois honnêtement pas l'utilité d'amener l'histoire dans cette direction ! Je sors de cette lecture avec un goût amer dans la bouche.

Certamente uno splendido volume che si legge con grande piacere e che ho apprezzato enormemente. Terminate la lettura mi sorgono alcuni dubbi circa la vicenda. Le due donne protagoniste, una ragazzina e una signora matura, sono una sorta di rivoltose che rifiutano e disprezzano le convenzioni sociali della borghesia. Al tempo stesso le due sono profondamente innamorate della cultura “ufficiale”, una cultura che non e’ altro che una espressione di quella stessa borghesia che esse stesse descrivono con disgusto. In particolare mi lascia perplesso la portinaia che rinnega le proprie origini contadine e minimizza il valore di quella cultura contadina in cui e’ cresciuta accreditando lo stereotipo borghese di “cultura contadina= non cultura”. Trovo curioso che la stessa persona sia affascinata da una cultura lontana come quella giapponese, come se di una cultura ci si potesse impossessare leggendo un paio di volume e guardando un film. Dunque una persona incapace di capire e apprezzare le proprie radici ma attratta da una cultura tanto lontana e indubbiamente difficile per I non “nativi”.
Dunque un libro che si propone come critico e ironico verso la classe borghese ma che non riesce in alcun modo a distanziarsi da quella stessa cultura che vorrebbe in qualche modo superare.